Nos actions auprès des victimes

Notre but principal

Etre présent sur le territoire et disponible pour accueillir toute personne cherchant de l’aide.

Grâce aux collectivités locales (nous remercions vivement les mairies qui nous soutiennent), nous comptons, au jour d’aujourd’hui, 4 permanences sur la communauté de commune Arc Sud Bretagne:

 

- Nivillac

2ème et 4ème Lundi du mois, de 15h30 à 17h30

 

- Arzal

Tous les Mardis, de 9h à 11h

 

- La Roche Bernard –1er et 3ème Mercredi du mois, de 13h30 à 15h30

 

- Saint-Dolay –Tous les Jeudis, de 15h à 18h.

 

Prochainement, une cinquième permanence sera proposée sur la commune de Férel.

Ces permanences ont lieu dans une salle dédiée en mairie ou dans une salle à disposition. Sur rendez-vous ou en visite libre, ces moments nous permettent de rencontrer victimes ou témoins, de les rassurer, les écouter et les orienter dans leurs démarches. 

Qui accueille les victimes lors de ces permanences ? Des membres de l’association. Notre Présidente a commencé à prendre en charge ces moments puis s’est rapidement vue être soutenu par d’autres membres:

 

- Lydie, ancienne bénévole au CIDFF de Vannes qui s’occupaient notamment de «Moments pour elle»;

- Ingrid, ancienne victime et secrétaire adjointe de l’association.

 

Par groupe de deux, ils se relayent lors de ces permanences et travaillent étroitement ensemble pour apporter le meilleur soutien, le meilleur parcours de reconstruction.

Ces permanences permettent d’accueillir les victimes qui n’ont pas les moyens matériels ou financiers de se déplacer jusqu’à Vannes pour rejoindre les structures déjà existantes. De plus, les permanences sont à cette discrétion des visiteurs alentours. Les locaux sont fermés.

Ce critère est indispensable pour la sécurité des victimes qui nous demandent de l’aide.

 

 

 

L’orientation dans la procédure judiciaire

Partie délicate, notre rôle est aussi de faire comprendre aux victimes l’importance du dépôt de plainte.

Ce dernier est une première étape vers la libération et la reconstruction. C’est un pas vers l’acceptation de la situation et la reprise de contrôle de sa propre vie. Oser dire « je suis victime », c’est reconnaître que la faute ne porte pas sur soi, mais bien sur l’auteur des faits. Notre ambition étant de pouvoir, à terme, participer au financement des frais de procédure judiciaire.

Toutes femmes victimes ne bénéficient pas de l’aide juridictionnelle, toutes ne sont pas couvertes par une protection juridique par leur assurance. L’aspect financier est trop souvent un frein aux démarches, pourtant nécessaires. Elles permettent aux victimes de se relever et d’avancer.

Mais elles permettent aussi de lutter contre les violences conjugales en limitant les cas de récidive.

L’accompagnement vers la reconstruction

Une victime de violences a besoin de se reconstruire. La reprise de confiance en soi, en la vie est primordiale. Pour cette étape, nous aurons recours à des méthodes de thérapies douces (sophrologie, hypnose, méditation, voire yoga, kinésiologie, et thérapies de toutes sortes).

Les différentes méthodes de développement personnel pourront être proposées, en fonction des appétences, besoins et envies de chacune. Ces séances sont dispensées gracieusement par des professionnels certifiés conventionnés avec notre association. Nous organisons aussi régulièrement des rencontres entre victimes suivies au sein de l’association.

Sous forme de moments détente, accompagnées des enfants, ces rassemblements permettent aux victimes de ne pas se sentir seules. Ils permettent aussi aux enfants de parler entre eux.